vendredi 28 octobre 2016

Parodie du célèbre monologue de Don Diègue

       Nous avons lu en classe le célèbre monologue de Don Diègue, extrait du Cid de Corneille.



       Les élèves ont exprimé leur rage et leur désespoir  en écrivant une parodie de ce monologue. Les 4°3 nous prouvent qu'"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années." (Le Cid, II, 2) En effet, la lecture de ces quelques textes vous montrera que nos jeunes écrivains ont déjà un grand talent.
      Excellente lecture!
                                                                                                                          Mme Bonavent.








7 commentaires:

  1. Bravo à tous ces élèves car les parodies sont réussies : elle m'ont beaucoup fait rire !
    Mathéo S.

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  2. Ô talent ! Ô espoir! Ô brillants Padawan!
    N'ai je donc rêvé de lire vos mots renversants ?
    Et le Blog espéré par vos fidèles maîtres
    De devenir le support de vos vives lettres ?
    Mes Maths qui parfois les tourmentent,
    Mes Maths que les élèves appréhendent,
    Et que chaque Jedi défend une règle laser à la ceinture
    Trouveront ils leur place entre ces écritures ?
    Ô joyeux projet avec mes collègues enchantées !
    Puisse-t-il les 43 faire progresser !
    Sans combat, armée, voix lactée ou galaxie,
    Ni de Drone, ni d'Obi-Wan Kenobi
    Faut il que ces quelques efforts sans erreur,
    Et finalement partager avec force ce bonheur ?

    Un anonyme qui a les mêmes initiales que Luke Skywalker :-)

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  3. Félicitations à tous les élèves de 4°3 qui ont écrit et réécrit leur monologue ! Après une sortie pédagogique à l'abbaye de Saint-Martin du Canigou, comme Don Diègue, j'ai fait l'expérience des faiblesses, non pas de mon bras, mais de mes jambes. Je me suis donc prêtée au même exercice que mes élèves et que Monsieur LS.

    Ô rage ! Ô désespoir ! Ô rando ennemie !
    N’ai-je donc tant marché que pour une abbaye ?
    Et ne suis-je entraînée aux travaux athlétiques
    Que pour en un jour avaler tant d’antalgiques ?
    Mes jambes, qui tant d’étages m’ont fait monter,
    Mes jambes, qui tant de courses m’ont fait gagner,
    Tant de fois ont été affermies dans l’effort
    Trahissent donc mon âge et ma faiblesse encore.
    Ô cruel souvenir de ma force passée !
    Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
    Nouvelle épreuve qui cause ces douleurs !
    Abbaye élevée d’où tombe tant de sueur !
    Faut-il endurer ces courbatures honnies
    Et les taire, ou bien publier cette élégie ?



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  4. Nous attendons avec impatience le monologue de Mme Nadal !

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  5. Je vous avoue avoir beaucoup ri avec certaines parodies. Je n'imaginais pas François en roi de l'éponge, du coup je sais quelle tâche lui confier pendant le séjour.
    Puisque ma chère collègue me laisse le choix je vais prendre mon cahier de brouillon et essayer de fournir quelque chose. Bien entendu je vais demander après à nos collègues de l'IME mumu et tof d'en faire autant.

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  6. Bon bien-sûr je vous demande d'être indulgents:

    O chance! O bonheur! O classe de 4eme3!
    N'ai je tant espéré que pour vous enseigner?
    Et ne suis je pas assez désespérée
    Que pour avoir envie de vous faire voyager?
    Mes élèves que tant de collègues m'envient,
    Mes élèves qui tant de fois sourient,
    Tant de fois montrent leurs qualités,
    Acceptant le handicap et s'ouvrant aux autres.
    O belle classe de 4eme3!
    Oeuvre de gentillesse et d'humilité!
    Nouvelle année construite dans le respect!
    Adolescents qui créeront notre fierté!
    Faut-il de votre acceptation de l'autre,
    Et de l'entraide apportée à tous, voir la maturité de vos actions?
    Magali N.

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